Le journal Sud-Ouest en date du dimanche 21 juillet 2013 a consacré une pleine page sur le rôle de l’Orchestre Montois dans la clôture de ces fêtes de la Madeleine 2013, avec au programme pas moins de 4 prestations durant la journée, et ce jusqu’au feu d’artifice prévu à 23h ce dimanche soir. Voici l’intégralité du contenu de l’article :

La folle journée de l’Orchestre Montois – Une tornade dans le ciel

Entre la messe, la dernière corrida et le feu d’artifice final, le dernier jour des fêtes ne sera pas de tout repos pour les musiciens montois, qui le préparent depuis des mois.

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C’est un grand dimanche de labeur qui attend l’Orchestre montois, pour cette dernière journée des fêtes de la Madeleine. Elle pourrait même être la plus longue des cinq derniers jours. Cela va commencer dès 10 h 30 ce matin pour la messe dans l’église de la Madeleine. Une messe traditionnelle, où les musiciens devront intervenir à quatre reprises, sur des morceaux classiques.

Cela se poursuivra cet après-midi, à partir de 17 h 30 aux arènes du Plumaçon, pour la corrida. Comme d’habitude, les soixante musiciens joueront des airs choisis par le chef Michel Cloup en fonction du cartel du jour. Des toros durs d’Escolar Gil, venant de Lanzahita (sud de la province d’Ávila), pour Fernando Robleño et Rafaelillo, qui remplace Javier Castaño blessé. Un contretemps de dernière heure qui va obliger le chef à modifier ses partitions préparées à l’avance. Mais nul doute qu’il saura faire face et satisfaire toute l’arène, matadors et spectateurs, qui depuis le début de la feria saluent tous les jours la qualité de la musique et de ses interprètes.

Olympic Fanfare et Star Wars

Après la corrida, juste le temps de se reposer et de récupérer ses forces, et il faudra reprendre baguette, cuivres, bois et percussions pour la séquence finale. 22 h 15, concert de fin de fêtes, pour faire patienter le public avant le tirage du feu d’artifice, à partir de 23 heures. Une œuvre pyrosymphonique, réalisée avec l’artificier (lire ci-contre), qui ne durera que 18 minutes mais a nécessité plusieurs mois de travail. « C’est un travail d’une grande précision, souligne Michel Cloup. Nous allons jouer trois morceaux différents, qui illustreront des séquences bien distinctes. »

Olympic Fanfare, de John Williams, hymne composé pour les Jeux olympiques de 1984 à Los Angeles, qui symbolise le sport entre nations dans un grand stade ouvert à tous. Puis il y aura Star Wars, aventures spatiales et interplanétaires que tout le monde connaît. Enfin, le final sera du Tchaïkovski, l’ouverture 1812 qui raconte la bataille de Napoléon contre l’armée russe. « Bruits de canon, tenues rutilantes et explosions de fusées dans le ciel, cela va être très expressif », image le chef d’orchestre, qui s’en régale déjà. Une œuvre audiovisuelle.

Une œuvre qu’il a fallu répéter deux mois durant, avec des musiciens qui n’ont pas tous forcément la même culture, les mêmes horaires ni les mêmes habitudes. Tous sont bénévoles, ce qui, comme pour l’ensemble des fêtes, constitue pour l’orchestre un défi annuel à relever. Un défi en passe d’être gagné.

Article rédigé par Jean-Louis Hugon.